La ligne Rennes - Le Grand-Fougeray.
Un extrait de la carte jointe au guide Hachette d'Ille-et-Vilaine de 1924.
Un parcours de 64 km à bord de trains qui ne sont pas autorisés à dépasser les 25 km/h, un maximum qui est encore réduit à 10 km/h dans les traverses des villes et villages…
Seulement 46 km par la route…
À partir de 1932, le trafic des tramways est directement concurrencé par celui des transports Drouin qui assurent l'acheminement de passagers et de marchandises entre Rennes et Nantes, la maison Lambert n’assurant que le fret.
Les cars sont deux fois plus rapides que les tortillards de la compagnie des T.I.V. et la ligne devient vite déficitaire.
La fermeture de la ligne
En novembre 1936, le conseil général vote la suppression de la ligne. À la fermeture, le 1er avril 1937, le tramway cède définitivement la place aux services d'autocars.
Cinq ans plus tard, la municipalité de Saint-Erblon achète l'emplacement de la gare pour y aménager un terrain de sports. À cette époque, la totalité de la voie ferrée a déjà été déposée.
Les horaires des "trains réguliers" en 1924.
Une heure de trajet pour se rendre de Pont-Péan au centre de Rennes.
La station "Mines de Pont-Péan"
La locomotive "Corpet-Louvet" n° 79 en gare de Pont-Péan.
Après avoir desservi Châtillon-sur-Seiche, puis Chartres-de-Bretagne, le petit train des T.I.V. (Tramways d'Ille-et-Vilaine) longe la "route nationale" jusqu'à Pont-Péan. La gare se situe à l'endroit où sera construit le "Mille Club", qui abritera la bibliothèque jusqu'en 1993. Depuis, un "petit collectif" a remplacé le "Mille Club".
Le quartier de la gare
Près de la gare, la villa "Mon Désir" et la pompe à essence du café Quinton.
La décision de construire une ligne de tramways à vapeur reliant Rennes au Grand-Fougeray est prise en 1906. Les travaux s'achèvent en 1910 et la ligne est ouverte le 14 novembre.