Au bord de la R.N. n°137, Saint-Malo – Bordeaux
Cité du Mouton Blanc – Route de Laillé
La maison d'Alexis et Hélène Guyard
« Les hasards d'un reportage nous ont conduits ces temps derniers sur la route de Rennes à Nantes. Et nous avons été tout surpris du spectacle qui s'offrit soudain au détour d'un virage, à nos yeux curieux. »
Jehan Tholomé - L'Ouest-Éclair du 12 juillet 1929
Des pavillons pour chefs de service
Des maisons plaisantes
"Un village gai, aux avenues spacieuses, où ni l'espace ni l'air ne sont mesurés."
(La Province - mars 1931)
Le projet de remise en œuvre de la mine de Pont-Péan est ambitieux. Jean Dufourg annonce l'embauche prochaine de plus de cinq cents ouvriers. Pour loger une partie du personnel, une cité de soixante-dix-neuf bâtiments est construite en quelques mois sur un terrain de douze hectares. La cité comprend sept pavillons de six pièces pour chefs de service, douze pavillons de quatre pièces pour chefs de poste et soixante maisons ouvrières (vingt d'un seul logement de quatre pièces, vingt de deux logements et vingt de trois logements). Avec, pour chaque logement, un terrain de quatre cent cinquante à mille mètres carrés.
On voit souvent passer dans la cité des cars chargés de visiteurs ébahis et aussi la Panhard de Jean Dufourg, avec des journalistes à son bord. Il leur donne l'image d'un dirigeant paternaliste, expliquant que sa vaste cité-jardin va bientôt devenir une ville aux avenues éclairées à l'électricité, avec logements pour célibataires, salles de réunion, cantines, restaurants, magasins, hôtel et qu'il viendra lui-même y vivre avec ses ingénieurs.
Une cité pour accueillir les mineurs
La construction d'une vaste cité est entreprise en 1928 sur la lande de Teslé. Son coût, avec le terrain, avoisine les trois millions de francs.
C'est la première grande opération de lotissement au hameau de Pont-Péan.