La société concessionnaire fait aussitôt imprimer une nouvelle notice où elle met en exergue cette découverte qu'elle dit capitale. Elle y annonce que, contrairement à ce qu'avaient affirmé de nombreux experts, l'existence du filon métallifère est maintenant démontrée sur plus de 6 kilomètres de développement Nord–Sud et qu'il n'est donc pas téméraire d'affirmer que cette découverte a doublé la valeur du gisement. Pourtant, Charles Thirion ne donne aucune description de ce que les dirigeants présentent d'emblée comme un filon métallifère et d'ailleurs un rapport du BRGGM montrera ultérieurement que tous les travaux de recherche exécutés sur ce prolongement Sud ont été infructueux [Rapport n° A.1168 de R. Moussu et J.P. Prouhet – 12 juillet 1957].
Trois puits de recherche au sud de la concession
En 1929, la société de Jean Dufourg entreprend des travaux de prospection dans la partie Sud de la concession, par tranchées profondes, sondages au diamant et puits de recherche.
Trois puits de recherche sont foncés :
• le puits de recherche Sud Midi (puits 1), d'environ 15 mètres de profondeur ;
• le puits de l'Ardrais (puits 2), 42 mètres ;
• le puits de Caran (puits 3), 62 mètres.
Dans une courte note synthétique publiée en août 1930, Charles Thirion constate de grandes similitudes entre "le prolongement Sud du filon de Pontpéan et ce même filon métallique connu et exploité au nord de la mine".