Journal La Croix, 29 juillet 1949.
Il est le premier occupant du presbytère de Pont-Péan. Il y passe neuf années, durant lesquelles il réagence l'église et fait aménager, à l'arrière du bâtiment, une salle de patronage qu'on a depuis dénommée "salle Gosselin". Les travaux ne sont rendus possibles que par un appel aux dons départementaux et même nationaux, ainsi que par l'organisation d'une kermesse paroissiale avec tombola.
 
L'abbé Victor Allain sera ensuite curé d'Ercé-en-Lamée, au sud de l'Ille-et-Vilaine, de 1957 à 1963. Il décèdera le 16 novembre 1963 à la maison de retraite pour prêtres de Montigné, à Vezin-le-Coquet.
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J.P. Cudennec - 2007
 
Seule la porte d'entrée de la "maison paroissiale" donne encore une idée des proportions plus traditionnelles du bâtiment initial.
L'abbé Allain, près d'un char décoré pour la "kermesse".
Le premier occupant : l'abbé Allain
Victor Allain naît le 13 juin 1904 au lieu-dit La Haye, dans la commune de Chartres-de-Bretagne. Il est le plus jeune des six enfants de Jean Pierre Allain et Marie Morel. Quelques semaines plus tôt, son père était encore mineur à Pont-Péan. Mais depuis le mois d'avril la mine est noyée et l'extraction de minerai n'a pas repris. Jean Pierre Allain trouve alors un nouvel emploi de carrier à Lormandière, embauché par la Société des Fours à Chaux.
 
Victor Allain est ordonné prêtre à Rennes, le 29 juin 1934. Il est d'abord vicaire à la Chapelle-Janson, près de Fougères, de 1934 à 1939, puis à la cathédrale de Saint-Malo de 1939 à 1948.
En 1957, l'abbé Auguste Duval succède à l'abbé Victor Allain. Il est recteur jusqu'en 1984. Quand il relate la naissance de la paroisse, il écrit : "L'abbé Allain fut installé le 31 octobre 1948. Il prit possession du presbytère, qui n'était auparavant qu'une maison basse. C'est cette maison qu'on appelle maintenant maison paroissiale."
 
Le "livre de paroisse" de Saint-Erblon précise que cette maison, qui appartenait à la famille Lebâcle, a été vendue à l'archevêché par Pierre Lebâcle, conseiller municipal.
Le hameau de l'Omelette, vu du chevalement de 1929 : au premier plan, la chapelle, puis quelques habitations dominées par l'hôtel de la mine et, en retrait, une maison basse qui va être surélevée et devenir le presbytère.
Le presbytère de l'Omelette

Un presbytère pour le recteur