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Sur la seconde plaque, la liste des morts de la guerre 1939-1945 est presque la même qu'à Saint-Erblon, avec l'ajout de deux noms, Michel BOT et Ange FAUCHON, et le retrait de celui de Marcel TURPIN.
L'inauguration du monument.
Deux plaques commémoratives
Un monument aux morts avait déjà été édifié en 1920 au bourg de Saint-Erblon, portant les noms de tous les soldats de la commune "morts pour la France" durant la Grande Guerre. En 1986, deux nouvelles plaques commémoratives sont apposées contre un mur du cimetière de Pont-Péan. La première plaque liste les soldats de Pont-Péan morts à la guerre 1914-1918, avec quelques discordances dans l'écriture des noms et dans les prénoms, dont sont seulement gravées les initiales :
Le "monument du souvenir" de l'an 2000
Les morts de la Première Guerre mondiale
À partir de l'année 2000, les dépôts de gerbes n'ont plus lieu au cimetière, mais au "monument du souvenir", demandé par les anciens combattants et érigé près de la mine. Œuvre du sculpteur finistérien Roger Joncourt, il est inauguré le dimanche 12 novembre 2000.
Ces informations proviennent d'une part du site "Mémoire des hommes" (Ministère de la défense), qui répertorie les victimes de la Grande Guerre ayant reçu la mention "Mort pour la France", d'autre part des états signalétiques des conscrits d'Ille-et-Vilaine (Registres des matricules, aux Archives départementales) et enfin des actes d'état civil. Deux de ces seize soldats pont-péannais, Alexandre OLLIVAULT et Francis TURPIN, ne figurent pas sur le registre des "Morts pour la France". Ils ont été tous deux mutilés à la suite de blessures de guerre, renvoyés dans leurs foyers et sont morts peu après, le premier dans un hôpital rennais, le second à son domicile. Sont-ils morts des suites de leurs blessures ? L'autorité militaire a été avertie de leurs décès, mais l'initiative d'une demande d'attribution de la mention "Mort pour la France" appartenant aussi aux familles, cette demande a-t-elle été faite ?
Un cimetière pour la nouvelle paroisse
Compte tenu de l'importance de la population du village de Pont-Péan (près de mille habitants), la municipalité de Saint-Erblon décide, en février 1949, d'y créer un cimetière.
Elle fait d'abord appel à un géologue pour déterminer quels terrains pourraient recevoir cette affectation. Sur la base de son rapport, l'emplacement est choisi au mois de novembre, au bord de la route de la Croix.
Un emprunt de soixante mille francs est ensuite contracté en février 1950, pour l'achat du terrain, suivi en octobre d'un autre emprunt de deux millions, pour la construction du cimetière. Le concours des Ponts et Chaussées est sollicité pour les études et l'exécution du projet de construction.
Le cimetière et les supports commémoratifs
Les premières sépultures
Les tombes sont d'abord creusées au centre du nouveau cimetière, au pied de la croix de mission de 1951.
La première inhumation a lieu le 9 février 1951. C'est celle de Francis LACIRE (1881-1951).
Elle est bientôt suivie, le 8 mars, de celle de Jacques RUELLAN, mort pour la France en Indochine, et dont le corps vient d'être rapatrié. Maréchal des logis au 41e Régiment d'Artillerie Coloniale, Jacques RUELLAN était né le 3 décembre 1924 à Joinville-le-Pont, dans le Val-de-Marne. Il allait avoir 23 ans quand il a été tué par balle dans le secteur côtier de Quang Tri (Centre-Annam), le 10 octobre 1947.