SAINT-ERBLON,
à 12 kilomètres du poste télégraphique de Rennes.
Bureau de poste.
Gare de chemin de fer de Bruz à 8 kilomètres.
1 645 habitants.
Les activités répertoriées :
• 4 agriculteurs
• 1 forgeron-mécanicien
• 1 menuisier
• Mines de plomb argentifère de Pont-Péan.
2 châteaux : CHATEAULETARD et LA SALLE.
SAINT-ERBLON,
à 12 kilomètres du poste télégraphique de Rennes.
Bureau de poste.
Gare de chemin de fer de Saint-Armel à 5 kilomètres.
1 773 habitants.
Les activités répertoriées :
• 3 agriculteurs
• 1 boucher expéditeur
• 1 forgeron-mécanicien
• 1 marchand de grains et fourrages
• 1 menuisier
• Mines de plomb argentifère de Pont-Péan.
2 châteaux : CHATEAULETARD et LA SALLE.
L'amorce d'une reprise de l'activité minière
Julien Coüannier vient de s'entendre avec John Hunt.
Le premier tri des haldes de l'ancienne exploitation
Louis Claude Boucher, un industriel normand, fait trier les haldes de la mine de Pont-Péan pour recueillir de la blende (sulfure de zinc) et fabriquer du laiton.
La mine de Pont-Péan dans l'Almanach
Les activités dans la commune de Saint-Erblon à la fin du XIXe siècle
L'almanach de Sébastien Bottin
Sébastien Bottin naît à Grimonviller, en Lorraine, le 17 décembre 1764. Il est ordonné prêtre en 1789, mais il quitte les ordres en 1794. Passionné de statistique, il publie le premier annuaire du département du Bas-Rhin, en 1798.
En 1819, il reprend l'Almanach du commerce de Paris, précédemment réalisé par Duverneuil et Jean de La Tynna, tous deux décédés. L'ouvrage, qui paraît tous les ans au mois de janvier, est chaque fois remis à jour et entièrement recomposé.
Il devient l'Almanach du commerce de Paris, des départemen[t]s de la France et des principales villes du Monde. À partir de 1828, c'est l'Almanach-Bottin avec l'adjonction de l'inscription "Statistique annuelle de l'industrie".
Le Didot-Bottin
En 1839, Sébastien Bottin cède l'almanach à l'imprimeur Firmin Didot, tout en continuant à en assurer la direction. Il meurt à Paris le 28 mars 1853. Firmin Didot poursuit ensuite la publication de l'ouvrage qu'il renomme le Didot-Bottin.
Le succès de l'ancêtre de l'annuaire téléphonique est tel que le nom propre Bottin va devenir un nom commun dans le langage populaire du XXe siècle.
L'Almanach du commerce au XIXe siècle