Jean Pierre Cudennec - Pont-Péan au fil du temps - Tous droits réservés (site déposé auprès de Copyright France)
"Il y a des chevaux si exercés à tourner autour de l'arbre, tantôt dans un sens et tantôt dans un autre, qu'il n'est pas nécessaire que leur conducteur les avertissent quand il faut changer de route ; le bruit seul de l'eau qui tombe dans l'auge les détermine à retourner sur leurs pas."
Machine destinée à élever l'eau et les blocs d'ardoise du fond des carrières.
(Descriptions des arts et métiers, faites ou approuvées par Messieurs de l'Académie Royale des Sciences de Paris, par Jean-Élie Bertrand, publié en 1776)
Un "tourneur" (M) est chargé de faire marcher un cheval pour mouvoir l'arbre vertical de la machine. Il oblige le cheval à retourner sur ses pas chaque fois qu'un des deux seaux accrochés aux câbles s'est vidé dans l'auge (C).
Un tour à cheval servant à monter les blocs de schiste, dans la région d'Angers.
(Carte postale du début du XXe siècle)
Pour monter les blocs d'ardoise, les seaux sont remplacés par des caisses appelées bassicots.
On emploie souvent deux chevaux au lieu d'un. "On y gagne, en ce que les chevaux qu'on destine à cet emploi, peuvent alors être plus faibles, par conséquent de moins de valeur, et travailler plus longtemps sans se fatiguer."
Des machines élévatoires mues par des chevaux