Lundi 7 août 1944.
Le dernier numéro du quotidien L'Ouest-Éclair paraît le 1er août 1944, trois jours avant la libération de Rennes. Ouest-France prend aussitôt le relai et sort son n° 1 le 7 août.
Partis d’Avranches le 1er août, les Alliés libèrent la quasi totalité de la Bretagne en une semaine, apportant enfin le soulagement.
26 juin 1944 :
Nicolas Kononoff, le sous-directeur de la Compagnie des Mines de l'Ouest, écrit au Service de la reconstruction des bâtiments sinistrés, à Rennes.
Expertise du 12 février 1946 : des croix rouges + indiquent les points d'impact des bombes qui ont explosé.
Septembre 1944 dans le parc de la Clôture.
Les Américains à Pont-Péan.
"Nous avions des Américains qui venaient à la maison deux ou trois fois par semaine. Nous causions un bon moment et échangions avec eux des œufs et du beurre contre des conserves, des cigarettes, du café, du chocolat..."
Lettre de Ninette à Thérèse,
23 novembre 1944.
L'abri de René Lay.
Voisins des maisons de l'Omelette, les silos à minerai servent d'abri durant les alertes.
Les vestiges de ces silos sont toujours visibles devant l'entrée de l'Espace Beausoleil.
Les silos à minerai pour abri
Cette journée va marquer la mémoire de René Lay, malgré son jeune âge. En juin 1944, il a quatre ans et demi. Un mois plus tôt, sa famille s'est réfugiée à Pont-Péan, où elle est hébergée par un cafetier de l'Omelette. Durant le bombardement, une dizaine de personnes, dont René Lay et ses parents, s'abritent dans les silos à minerai. Une des bombes tombe à quelques mètres de la machine d'extraction et des silos (bâtiments 7 et 8 sur le plan).
L'hôtel de la mine :
Extrait du dossier de destruction adressé par Mme Pauline Guenée, propriétaire, au Commissariat à la reconstruction.
La chapelle :
Extrait du dossier de demande de participation financière de l'État adressé, en 1949, par l'Association diocésaine de Rennes, propriétaire, au ministère de la reconstruction et de l'urbanisme.
L'attaque aérienne du 24 juin 1944
Le samedi 24 juin 1944, vers 19 heures, l'aviation anglo-américaine bombarde Pont-Péan. Au hameau de Tellé, une maison est soufflée et Mme Marie Thorel blessée. À la mine, aucune bombe ne frappe directement les installations, mais tous les bâtiments et le matériel de la Compagnie des Mines de l'Ouest sont endommagés.
Les immeubles voisins sinistrés
La chapelle et l'hôtel de la mine, deux immeubles du village de l'Omelette, sont eux aussi ébranlés et déclarés sinistrés. À la Clôture, portes et fenêtres sont arrachées par le souffle des explosions, la serre est détruite.