Huit bornes fixent les limites de la concession.
Cliquer sur les cartes pour les agrandir.
Un reflet des idées de l'époque
La "concession des mines de plomb, argent et zinc de Pont-Péant" est accordée à la marquise de Bréhan, son fils Léon et compagnie, par une ordonnance du roi Charles X rendue le 21 janvier 1829. Sa superficie est évaluée à 860 hectares répartis sur les communes de Saint-Erblon, Bruz et Laillé. Sa durée est illimitée (loi 1810). Elle s'étend sur une distance d'environ cinq kilomètres au sud de la Seiche, loin des travaux du XVIIIe siècle, car on pense à l'époque qu'il n'y a plus de minerai exploitable dans la région Nord. Des recherches faites à Caran ayant montré un prolongement du filon vers le Sud, c'est uniquement dans cette direction que l'on envisage, en 1829, la possibilité de développer de futurs travaux. C'est pourtant dans la région Nord qu'en 1852 John Hunt entreprend, avec succès, les nouveaux travaux souterrains.
au Midi, par le contour sud et est du bourg de Laillé, et par le chemin de Bout-de-Lande à Laillé, jusqu'au point de départ, le dit chemin étant également compris dans les présentes limites."
à l'Ouest, par une suite de lignes partant de la rive droite de la Seiche, passant ensuite au pied de la ferme de la Tapinais, et bordant en dehors le chemin qui conduit au village de Martigné, puis le prolongement du même chemin jusqu'au bourg de Laillé, ensuite le contour occidental du dit bourg, lequel, ainsi que le chemin précédent, est compris dans les présentes limites ;
au Nord, par la rive droite de la rivière de Seiche, jusqu'en face du chemin de Martigné à la Tapinais [la Tupinière] ;
à l'Est, en partant de la poste de Bout-de-Lande, au point d'intersection de la route royale de Bordeaux à Saint-Malo, avec le chemin de Bout-de-Lande à Laillé, d'abord par la dite route royale jusqu'à son point d'intersection avec le chemin vicinal de Martigné à la Chapelle de Tellé, ensuite à partir de ce point d'intersection, le chemin contourné de la Louardière [la Luardière] jusqu'au village de ce nom, l'extrémité de la dernière ligne étant prolongée jusqu'à sa section avec la rive droite de la rivière de Seiche ;
"Cette concession dont l'étendue superficielle est de 8 kilomètres carrés 60 hectares conformément au plan annexé à la présente ordonnance est limitée ainsi qu'il suit :
Les limites de la concession de 1829