Détail des services et mutations
Incorporé le 9 octobre 1908 au 69e Régiment d'Infanterie de Nancy comme appelé pour 2 ans. Arrivé au Corps le 9 octobre 1908. Envoyé en disponibilté le 25 septembre 1910. Affecté au 70e Régiment d'Infanterie de Vitré. Passé dans la réserve de l'armée active le 1er octobre 1910. Passé au 41e Régiment d'Infanterie de Rennes le 15 avril 1914. Rappelé sous les drapeaux le 2 août 1914. Arrivé au Corps le 4 août 1914. Parti au front (241e de Rennes) le 8 août 1914. Évacué malade le 25 septembre 1915. Rentré le 12 décembre 1915. Caporal le 20 avril 1916. Tué à l'ennemi entre les 27 avril et 17 mai 1916 au Four-de-Paris, commune de la Chalade (Meuse). Inhumé à Florent-en-Argonne, arrondissement de Sainte-Menehould (Marne).
Citation posthume
J.O. du 8 octobre 1920 : Caporal brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités.
Tombé glorieusement pour la France, le 2 mai 1916, en Argonne. Croix de guerre avec étoile de bronze.
[A. D. 35 - Registres des matricules]
État civil (à l'incorporation)
DROUADAINE Jules Marie Léon
Né le 11 avril 1887
à Saint-Erblon
canton de Rennes
département d'Ille-et-Vilaine
résidant à Orgères
(depuis le 15 décembre 1912 à St-Erblon)
canton de Rennes
profession de cultivateur
fils de feu Jules Marie Drouadaine
et de feue Amélie Magon
domiciliés à Orgères
canton de Rennes S.O.
département d'Ille-et-Vilaine
Jules DROUADAINE
(1887-1916)
[Ministère de la Défense - Mémoire des Hommes]
Extrait du Journal des marches et opérations du 241e RI
2 mai 1916
De 16 à 19 h, violent bombardement qui laisse présager une action d'infanterie. L'ennemi tire des obus à gros retard cherchant à démolir les abris. La plus grande vigilance règne. À 19 h les guetteurs signalent l'ennemi sorti devant C. (41e Inf) à notre gauche immédiate et dans le ravin du mortier. Déclanchement immédiat du tir de barrage. Les mitailleurs ouvrent le feu. L'ennemi sorti de ses tranchées fait demi-tour. Quelques boches ont pu parvenir dans la tranchée du 41e où il y a eu combat de grenades. Le calme se rétablit vers 19 h 45. Aucune action d'infanterie n'a eu lieu devant A. et B… Le bombardement d'une violence inouïe a causé des pertes. Les obus de gros calibre éclatant profondément dans le sol, y produisant des fissures. Quelques cas d'intoxication sont signalés en B. dans les abris souterrains, les gaz dégagés par les obus ne pouvant s'évaporer et pénétrant lentement dans les abris (oxyde de carbone).
Pertes en B. Tués : Gicquel, Guillard de la 21e, Le Bail, 24e, Baud, Hamel, 24e, Sergent Nogues, Sergent Leroux, soldat Drouadaine, 24e, asphyxié par l'éclatement d'un obus.
Blessés : 6…